Coordonnées d’Alain Reyniers
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Mèl
Alain Reyniers est ethnologue, professeur au département de communication et à l’unité d’anthropologie et de sociologie de l’Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique). A Paris, il assume la direction scientifique de la revue Etudes Tsiganes et est membre associé du Laboratoire d’Anthropologie urbaine du Cnrs. Entre 2001 et 2003, Alain Reyniers a travaillé comme expert des questions tsiganes auprès du ministre des Affaires sociales, à Namur (Région wallonne, Belgique). Il a une longue expérience du travail dans un environnement international, ayant été notamment à la tête de groupes de recherche au profit de l’UNESCO et de l’OCDE, dans le cadre d’un programme PHARE ou en collaboration avec l’UNICEF.
C’est à l’étude de la mobilité, sous des aspects aussi divers que ceux du tourisme ou du nomadisme des sociétés de l’oralité qu’il a consacré l’essentiel de ses investigations. Depuis près de vingt-cinq ans maintenant, il suit les Tsiganes en Europe occidentale et orientale, principalement en France, en Roumanie et, depuis peu, en Slovaquie. Dans les travaux qu’il leur a consacré, il s’est plus particulièrement attaché à l’étude de leurs migrations, à celle de leur production économique et à l’organisation de leur vie sociale. En 1998, Alain Reyniers leur a consacré un ouvrage Tsigane, heureux si tu es libre ! et un CDRom, publiés dans la collection « Mémoire des peuples » de l’Unesco. Il est par ailleurs depuis 1976 l’auteur d’un très grand nombre de documents, de rapports de recherche et d’articles.
Son profil de base est donc directement lié à une longue pratique des investigations ethnographiques classiques au sein de groupes ethniques traditionnels (aux travaux sur les Tsiganes d’Europe, il convient également d’ajouter quelques investigations auprès des Bédouins du Wadi Roum en Jordanie et des populations semi-nomades de Douz en Tunisie). Ses recherches actuelles portent pourtant davantage sur l’anthropologie des lieux de mémoire et lui font parcourir aussi bien le territoire de l’antique Carthage en Tunisie (en collaboration avec la Conservation du Site de Carthage) que le site du champ de bataille de Waterloo en Belgique.
A Waterloo, il travaille depuis trois ans avec ses étudiants et avec l’aide de l’association intercommunale « Waterloo 1815 » à développer un regard anthropologique sur le savoir, les attentes, les motivations et les réactions des visiteurs du champs de bataille. Dans la même optique, il cerne la dynamique des mythes et des passions des gens qui s’attachent à ce site. Les données recueillies sont traitées dans le cadre de son cours « Anthropologie des lieux de médiation du savoir » et doivent aboutir à une publication prochaine. Alain Reyniers est un passionné d’histoire et d’archéologie.