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Ouvrages 2004-2008

publié le

Massard-Vincent, Josiane, Edie, une anglaise dans le siècle. Du portrait comme ethnographie, Aux Lieux D’être, 2008.
C’est en 1998 que Josiane Massard-Vincent, ethnologue, arpentant l’Angleterre des Midlands en quête de nouveaux informateurs, rencontre Edie, Anglaise tout aussi « ordinaire » que singulière. Au fil des ans se construit une relation qui, d’entretiens en correspondance, fait naître le récit d’une expérience, d’un lieu et d’un temps.
Edie Armstrong n’a jamais quitté la petite bourgade du Derbyshire où elle a vu le jour il y a près d’un siècle. Baptisée, confirmée, mariée à l’église paroissiale qu’elle fréquente assidûment, elle dispense au nom de sa foi l’entraide au quotidien, tissant une vie balisée par les repères de la liturgie anglicane, scandée par l’alternance des saisons, marquée par la perte des proches et troublée çà et là par les péripéties locales, lointains échos de la marche du monde. Edie juge des permanences et des transformations de la société anglaise à l’aune de son propre ancrage dans le territoire, lequel peut se déchiffrer tel un palimpseste.
Que peut nous apprendre le rapport d’un individu à une localité vivante ? Et que faut-il savoir d’une communauté pour entendre la parole d’une femme ? En croisant biographie et ethnographie, Josiane Massard-Vincent propose de construire un passage du singulier au social, du fugitif au pérenne, d’une perception particulière et localisée à un code et à une histoire partagés. Une démarche qui conduit à reprendre à nouveaux frais une question cruciale : comment éclairer le social au travers de l’expérience personnelle sans écraser la complexité d’un vécu ou le réduire à de simples épiphénomènes ?

Delaporte, Yves, Dictionnaire étymologique et historique de la langue des signes française - Origine et évolution de 1200 signes, Editions Du Fox, 2007.
Au moyen d’un nombre limité de formes de la main et de mouvements, les sourds créent des signes qui stylisent l’infinie diversité des êtres et des choses avant d’être métaphorisés pour exprimer la pensée la plus abstraite. Mais usés par une pratique quotidienne, soumis à la pression de l’économie gestuelle, ces signes s’éloignent souvent de leur transparence initiale. Les relations entre forme et sens deviennent obscures.
Ce dictionnaire étymologique, le premier au monde consacré à une langue gestuelle, part à la recherche de la genèse des signes et retrace toutes les étapes de leur évolution. Défilent sous les yeux du lecteur le fiacre d’où sont issus les signes DIRIGER ou FAIRE ATTENTION, l’antique horloge qui a produit le signe HEURE, les coiffes représentées par les signes FEMME ou JUIF, la couronne de laurier d’où proviennent les signes ÉTÉ ou CHAMPION…
Lors de cette remontée du temps surgissent des liens insoupçonnés entre des signes dont les formes et les sens ont divergé au cours de l’histoire. La langue des signes française d’aujourd’hui apparaît comme un système organisé en familles morphosémantiques fondées sur des paramètres formels porteurs de significations, et en familles lexicales héritées de la culture des siècles passés : le duel, le carême chrétien, la fourche du diable ou le geste de faire les cornes.
Au delà des 1200 étymologies qu’il propose, ce dictionnaire fonde un nouveau champ scientifique, l’étude des lexiques des langues gestuelles et de leur évolution.

Les pages de Yves Delaporte

Raulin, Anne, Anthropologie urbaine, Paris, Armand Colin, 2007 (nouvelle édition), 211 p.

Razy, Elodie, Naître et devenir. Anthropologie de la petite enfance en pays soninké (Mali), Nanterre : Éditions de la Société d’Ethnologie (Collection Sociétés Africaines), 2007.
Quatrième de couverture
La scène se déroule au Mali, dans un petit village au coeur du pays soninké :
Mandi, un petit garçon âgé de douze mois, tète, lové dans le pagne tendu de sa mère qui, assise sur un tabouret bas, commence à préparer le repas du soir devant la cuisine collective. Son frère, Adama, quatre ans, se tient debout contre elle et lui caresse la nuque. Il s’assied ensuite par terre à proximité et commence à jouer avec le pied de Mandi en chantonnant. Ce dernier lâche le sein, le regarde, fait mine de le frapper, rit puis recommence à téter. Sur l’injonction de sa mère, Adama rejoint un groupe d’enfants dehors. Mandi s’est endormi.
Objet, certes, mais également sujet des relations qui se tissent au fil des jours, le petit enfant est dès sa naissance au centre de la vie sociale : allaité, nourri, porté, endormi, écouté, stimulé, lavé, façonné par sa mère et son entourage, il est considéré comme un partenaire à part entière des multiples échanges qui jalonnent sa journée. Se tenant à la frontière entre le monde « invisible » et le monde des humains, on dit habituellement de lui : « Tant que l’enfant ne parle pas, il peut tout voir. Dieu lui montre tout car il ne peut pas dire ce qu’il voit. L’enfant ne voit plus après le sevrage mais il a la mémoire : chaque fois qu’il pense à cela, il pleure. »
Le petit enfant naît-il ou devient-il soninké ? Et comment ? Que nous apprennent les interactions - verbales et non verbales - avec l’entourage, sur les sens du maternage ? Ce dernier présente-t-il des similitudes avec ce qui a cours sous d’autres latitudes ? Que donne à voir la petite enfance de la société en général ? À partir d’une ethnographie du détail, des petits riens de tous les jours, telles sont les principales interrogations auxquelles cet ouvrage tente d’apporter des éléments de réponse.
Par la porte de la petite enfance, période riche et mal connue du cycle de la vie, le lecteur est invité à pénétrer dans l’intimité du petit enfant ainsi qu’à découvrir la vie quotidienne des membres de cette société dont sont issus nombre de migrants ouest-africains présents en France.

Les pages de Elodie Razy

Conord, Sylvaine (dir.), Arrêt sur images. Photographie et anthropologie, Ethnologie française, janvier 2007
La photographie s’impose parmi les instruments de recherche et de compréhension du monde contemporain. Comme procédé commercialisé en France au XIXe siècle, elle fut utilisée, dès ses débuts, par de nombreux scientifiques et par les explorateurs. Mais c’est depuis une vingtaine d’années que l’anthropologie visuelle française - une discipline longtemps réduite aux seules techniques de prise de vues cinématographique - a engagé une réflexion sur l’image photographique. Ce numéro expose les acquis de ce courant et présente des usages scientifiques récents concernant les nouvelles technologies, la valorisation de la recherche par l’image, les fonctions complémentaires de l’image animée (film, vidéo) et de l’image fixe, et les effets des limites imposées à l’exercice de la photographie par le droit de la personne sur son image.
Pour le chercheur sur le terrain, la photographie devient médiatrice dans le cadre d’échanges interculturels, photo interview (support à l’entretien), élément d’un récit photo-ethnographique, support de discours anthropologique, etc. Ces méthodes suscitent des questions sur les liens entre écriture et image. Comment rendre compte d’une ambiance, d’un rite, d’une gestuelle ou d’un visage ?
« Arrêts sur Images » croise les regards d’ethnologues et de sociologues pour une large réflexion sur l’usage des outils visuels, pour la connaissance de l’homme aujourd’hui.

Les pages de Sylvaine Conord

Jouenne, Noël, Dans l’ombre du Corbusier - Ethnologie d’un habitat collectif ordinaire, Paris, L’Harmattan, Coll. Questions Contemporaines, 2007
Présentation de l’éditeur : Le quartier de Firminy-Vert est un quartier singulier, ceint de quatre œuvres attribuées à Le Corbusier. L’œuvre de l’architecte, célébrée en vue de la faire accéder au rang du patrimoine mondial, laisse planer une ombre qui masque la perception des vies ordinaires du quartier. L’enquête ethnologique qui débuta au Corbusier, dernière unité d’habitation, s’est déplacée afin d’observer et d’écouter les locataires d’un habitat collectif ordinaire dont la vie s’estompe derrière le feu sacré du patrimoine Le Corbusier.

Les pages de Noël Jouenne

Gaboriau, Patrick, Terrolle, Daniel, SDF, Critique de prêt-à-penser, Paris, Privat, 2007
Clochards ou vagabonds d’hier, les SDF d’aujourd’hui sont l’objet d’une maltraitance sociale d’une grande violence. Au XXIe siècle, la solidarité et l’humanisme servent de façade pour masquer un ensemble d’habitudes de pensée ambiguës, relayées par l’usage de notions floues, telles 1’« exclusion » ou 1’« insertion ». Ainsi, ni le montant du RMI, insuffisant pour vivre en milieu urbain, ni la philanthropie ou la participation des bénévoles ne sont en mesure de colmater les inégalités sociales.
Dans cet ouvrage, Patrick Gaboriau et Daniel Terrolle étudient cinquante idées toutes faites qui servent de prêt-à-penser et sont largement véhiculées par les médias. Ils s’appliquent à souligner quelques-unes de nos croyances infondées que nous portons sur les personnes en situation de misère, symbolisées à l’extrême par les sans-logis, les « vaincus du capitalisme libéral ».

Les pages de Daniel Terrolle

Puig, Nicolas, « Les mondes de la création artistique au Liban et en Syrie » (avec Franck Mermier), Cahiers de l’IFPO, 2007.

Les pages de Nicolas Puig

Depaule, Jean-Charles (dir.), Les mots de la stigmatisation urbaine, Paris, UNESCO-Editions de la MSH, 2006, 278 p.
Faubourg, banlieue, ghetto, bidonville, slum ou taudis... Du Brésil aux États-Unis d’Amérique, en passant par le monde arabe, la Turquie, la Grande-Bretagne et la France, ce livre s’attache à la façon dont les mots de la ville interviennent dans les phénomènes de stigmatisation urbaine. Il est courant qu’un mot désignant un espace urbain qualifie en même temps les populations auxquelles on l’associe. Il est également courant que, distinguant des groupes, un mot caractérise leurs territoires ne serait-ce qu’implicitement.
Les mots de la stigmatisation urbaine permettent donc de saisir la manière dont classements sociaux et classements spatiaux s’articulent à travers des lexiques divers. Les auteurs de cet ouvrage dégagent ainsi plusieurs traits qui viennent enrichir ce que l’on pourrait appeler une rhétorique des mots de la ville, révélatrice d’enjeux sociaux et politiques.

Les pages de Jean-Charles Depaule

Jeanjean, Agnès, Basses Œuvres, une ethnologie du travail dans les égouts, Paris, Editions du Cths, 2006
Dans la plupart des villes françaises, les eaux usées et les excréments humains sont refoulés dans les sous-sols. Éloignés des corps, ils glissent dans l’obscurité des égouts. Cependant, des hommes manipulent ces matières, les voient et en respirent les odeurs parce que leur activité professionnelle les y conduit. Qu’ils travaillent sur le réseau public ou privé, qu’ils circulent en ville ou demeurent huit heures par jour au fond d’un égout ou dans l’enceinte d’une station d’épuration, les hommes qui font l’objet de ce livre sont tous en contact physique avec ces substances pestilentielles que la plupart des citadins ne touchent, ni ne pensent. Des substances autour desquelles se développent des fantasmes.
Basses Œuvres montre que l’étude des égouts n’a rien d’anecdotique et qu’à la question de l’évacuation des eaux usées d’une ville se joignent des dimensions symboliques, anthropologiques et politiques. Six univers de travail situés à Montpellier sont tour à tour présentés. Il s’agit dès lors de prêter attention aux conditions de travail, aux techniques et savoir-faire de même qu’au sens que les travailleurs donnent à ce qu’ils font mais aussi à ce qu’ils sont. Situation qu’un égoutier exprime ainsi : « La pensée s’arrête juste avant nous, nous on est en dessous ». Cette mise en perspective conduit à l’analyse de toute une série de mécanismes sociaux qui articulent positions sociales et souillure.

Les pages d’Agnès Jeanjean

Delaporte, Yves, Moi, Armand, né sourd et muet (avec Armand Pelletier), Paris, Pocket, « Terre Humaine Poche », 2006, 568 p. Réédition de l’ouvrage paru en 2002, Plon, « Terre humaine »
Quatrième de couverture : Né dans une période sombre de l’histoire des sourds, Armand, menuisier bressan, aujourd’hui père de quatre enfants sourds et grand-père de sept petits-enfants sourds, construit une vie d’homme libre. Ce récit s’inscrit dans un tragique destin : en 1880, charité chrétienne et science se sont liguées pour interdire aux sourds leur langue. L’ombre de ce crime s’étend sur la majeure partie du siècle suivant. Pendant cent années s’accumulent les preuves de leur infériorité linguistique. Infériorité anthropologiquement fausse. Les signes qu’ils continuent, envers et contre tout, à se transmettre sont décrits comme pauvres, ambigus, incapables d’abstraction. Ce qui linguistiquement est absurde. La pensée scientifique devient paranoïaque. Au nom de la science, un terrifiant obscurantisme a nié leur humanité et a prétendu résoudre la question par la chirurgie. "Que fait donc la science aux hommes ?" s’est exclamé un sourd-muet : c’est à une réflexion critique sur la raison scientifique qu’est aussi convié le lecteur.

Les pages d’Yves Delaporte

Delaporte, Yves, Les Gros signes (avec Joël Chalude), Les Essarts-le-Roi, Éditions du Fox, 173 p. Ouvrage lauréat du concours Autonomic’Art, 2006

Massard-Vincent, Josiane, Le temps du pub. Territoires du boire en Angleterre, La Courneuve, Editions Aux lieux d’être, 2006, 113 p.
Présentation de l’éditeur : Piliers de la culture britannique, les public drinking houses, ou pubs, ne sont pas qu’une affaire de boisson. Moment ritualisé, l’usage du pub scande la vie de ses habitués et de leurs proches, contribuant à leurs représentations et les ancrant dans un territoire. Au sein des pubs résonne le temps long de l’histoire, nationale ou locale, le temps d’une mémoire mise en partage et sans cesse enrichie. L’auteur a travaillé ici en ethnographe du quotidien, celui d’hommes et de femmes pris dans l’existence ordinaire d’une bourgade anglaise à l’orée du XXIe siècle. S’interrogeant sur les échanges et routines des clients et des tenanciers, elle a saisi les traces durables du temps, comme la matière éphémère et banale de la durée. Davantage qu’une chronique des jours et des soirs d’Outre-Manche, apparaît une vue en coupe de l’évolution et des permanences d’un espace commun que, de bière en bière, les classes sociales britanniques habitent et construisent.

Les pages de Josiane Massard-Vincent

Nail, Sylvie, Bosques urbanos en America latina : usos, funciones, representaciones. Bogota : Presses universitaires de l’Externado de Colombia, 2006, 345 p.
Traduit en anglais par Susan Cowles, Urban Forests in Latin America. Uses, Functions, Representations. Bogota : Presses universitaires de l’Externado de Colombia. 331 p.

Les pages de Sylvie Nail


Reyniers, Alain
Etudes tsiganes, nouvelle série, 13/25 (Images et réalité), 2006, 160 p.
Etudes tsiganes, nouvelle série, 13/26 (Les Manouches), 2006, 144 p.

Les pages d’Alain Reyniers

Jouenne, Noël, La vie collective des habitants du Corbusier, Paris, L’Harmattan, Questions contemporaines, 2005
Dans le droit fil des théories issues de la Charte d’Athènes, la naissance des unités d’habitation selon Le Corbusier a donné lieu à 5 expériences uniques au monde, dont 4 en France entre 1952 et 1968. Ces immeubles collectifs ont en commun une architecture "utopiste", dans lesquels le projet d’ensemble comprend également un jeu d’équipements et de services mis à disposition des habitants. L’originalité de cet ouvrage tient à la place accordée à l’homme dans son rapport à l’architecture moderne et à la vie en immeuble collectif.

Eleb, Monique, Depaule, Jean-Charles, Paris, société de cafés, Paris, Editions de l’imprimeur, Collection Tranches De Villes, 2005.
Présentation de l’éditeur : Vieille institution citadine, le café, à Paris, connaît depuis deux décennies un renouvellement qui s’est accéléré aux cours des dernières années : ses fonctions, son décor, son mobilier, le style du service et ce qu’on y consomme se redéfinissent ainsi que sa place dans les territoires et les rythmes de la ville.
Dans les « nouveaux » cafés parisiens, même si est toujours invoquée l’image mythique du « vrai bistrot », se lit l’influence, réinterprétée, de modèles venus d’ailleurs, en particulier celui du café « maison ». Cette évolution est pour une part le résultat d’initiatives d’entrepreneurs, héritiers ou non des dynasties traditionnelles, face à la désaffection d’une clientèle jeune.
Souvent perçu comme un « troisième lieu » de la vie quotidienne, cet espace de rencontre et de passage entre loisirs et moments exceptionnels qui font événement, apparaît à travers les chroniques de ce livre, comme une scène significative, à la fois lieu constitué et récit : sa fréquentation, qu’il soit célèbre ou simple café du coin, est l’un des modes de construction du rapport des citadins à leur ville.

Abbé Louis-Marie Lambert, 2005 [fac similé 1985] Dictionnaire de la langue des signes française d’autrefois. Le langage de la physionomie et du geste mis à la portée de tous, préface Yves Delaporte, Paris, CTHS, 394 p.
Au XIXe siècle, la langue des signes est intégrée à l’éducation des enfants sourds. Elle est reconnue comme l’instrument de leur émancipation : avec elle tout est possible, comme en témoigne une pléiade de sourds-muets artistes et fins lettrés. Depuis l’époque glorieuse de l’abbé de l’Épée (1712-1789), tous ceux qui se pressaient aux exercices publics du bon abbé et de ses successeurs, prouvant que les signes peuvent tout dire et tout traduire, réclamaient en vain un dictionnaire : c’est la tâche que mène à bien en 1865 l’abbé Lambert, aumônier à l’institution nationale des sourds-muets de Paris. Associant le dessin et la description, il publie un dictionnaire bilingue français/langue des signes jusqu’aujourd’hui inégalé. Ce serait peu dire de cet ouvrage flamboyant qu’il est en avance sur son temps : ne se contentant pas d’une mise en parallèle élémentaire des unités lexicales de chacune des deux langues comme le font la totalité des recueils actuels, il replace chaque signe dans son contexte et indique comment traduire des milliers d’expressions françaises. Quinze ans après sa parution, la langue des signes est interdite dans les écoles spécialisées, et l’ouvrage de Lambert mis au rebut. Pendant un siècle, les sourds seront condamnés à un apprentissage mécanique des sons, les privant de l’accès au sens et les réduisant à l’illettrisme. Aujourd’hui, les sourds réinvestissent peu à peu l’espace public dont ils avaient été évincés ; des dizaines de milliers d’entendants apprennent leur langue. À tous, le chef-d’œuvre de l’abbé Lambert montrera ce qu’a été naguère cette langue, à la fois si semblable à celle d’aujourd’hui et si étrangement différente.

Nail, Sylvie, « Décentralisation et participation citoyenne : vers une nouvelle distribution des pouvoirs en Angleterre ? » (Avec Anémone Kober-Smith et David Fée), Revue française de civilisation britannique, 13 (1) 2005

Reyniers, Alain
Etudes tsiganes, nouvelle série, 12/23 & 24 (D’un continent à l’autre), 2005, 272 p.

Delaporte, Yves, Jean Massieu (1772-1846) ou le berger métaphysicien, Lille, Centre de formation à la langue des signes, 2004, 30 p.

Delaporte, Yves, Dictionnaire 1200 signes (M. Companys et F. Tournez, révision des étymologies par Y. Delaporte), Angers, Éditions Companys, 2004, 139 p.

Gutwirth, Jacques, La Renaissance du hassidisme de 1945 à nos jours, Paris, Odile Jabob, 2004, 288 p.
Traduction : The Rebirth of Hasidism : 1945 to the present day (traduction Sophie Leighton), Londres, Free Association Books, 2005, 198 p.