2e et 4e mardi du mois de 11 h à 13 h (salle 11 - 105 boulevard Raspail- 75006 Paris) du 9 novembre 2010 au 14 juin 2011.
« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament. » René Char désigne ainsi la difficulté à reconnaître et à faire jouer l’héritage dont nous sommes dépositaires. L’histoire de la Révolution française et des Lumières fait-elle partie d’un trésor perdu ? Peut-on encore transmettre les droits de l’homme et du citoyen de 1789 ? Que veut dire les installer tour à tour à l’exact envers de l’extermination nazie et au fondement de l’illusion communiste ? Ce projet vise à mettre en regard deux moments de bouleversements profonds et à cet égard deux moments d’inquiétude sur la transmission. Celui de la Révolution française taraudée par la nécessité de transmettre l’événement aux générations qui ne l’auront pas vécu, et notre présent encore pris dans les après coups de la Seconde Guerre mondiale et un « devoir de mémoire » qui n’a pas rempli ses promesses.
Sophie Wahnich reçoit dans son séminaire la "Compagnie d’ores et déjà" à propos de son spectacle "Notre terreur" présenté cet automne à la Colline, seront présents le metteur en scène Sylvain Creuzevault et trois acteurs de la troupe.
Il s’agit de comprendre comment bouge aujourd’hui une dramaturgie sur la terreur entre historiographie du XIXe siècle, héritage du bicentenaire et préoccupations contemporaines
Prochaine séance mardi 14 décembre salle 02 - 105 bld Raspail - 75006 Paris
Séance du 10 mai
Sophie Wahnich, Re-imaginer la Révolution française
« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament. » René Char désigne ainsi la difficulté à reconnaître et à faire jouer l’héritage dont nous sommes dépositaires. L’histoire de la Révolution française et des Lumières fait-elle partie d’un trésor perdu ? Peut-on encore transmettre les droits de l’homme et du citoyen de 1789 ? Que veut dire les installer tour à tour à l’exact envers de l’extermination nazie et au fondement de l’illusion communiste ? Ce projet vise à mettre en regard deux moments de bouleversements profonds et à cet égard deux moments d’inquiétude sur la transmission. Celui de la Révolution française taraudée par la nécessité de transmettre l’événement aux générations qui ne l’auront pas vécu, et notre présent encore pris dans les après coups de la Seconde Guerre mondiale et un « devoir de mémoire » qui n’a pas rempli ses promesses.
PROCHAINE SEANCE LE MARDI 24 MAI
Annia Szczepanska, Représenter la Révolution française au cinéma