Martine Bergues, Paris, Les éditions de la Maison des sciences de l’homme,
collection "Ethnologie de la France", 2011, 404 p.
Sommaire
Observées dans les villages du Lot et décrites d’une plume alerte et sensible, les manières de fleurir sont communes à toutes les provinces françaises. La plus ancienne correspond au modèle paysan, qui ignore la séparation des fleurs et des légumes et se fonde sur l’échange et le don avec les voisins. Le modèle fleuri, forgé par les concours, prévaut aujourd’hui dans les jardins privés comme dans l’espace public. Le plus récent est le modèle dit « naturel », celui des amateurs de plantes vivaces, adeptes de la biodiversité. Il est encore le fait d’un petit nombre, mais il est adopté depuis peu par l’institution qui préside aux concours de fleurissement. Une institution dont Martine Bergues retrace l’histoire - jusqu’ici inédite – et dont elle analyse le fonctionnement et les ressorts idéologiques, tout en soulignant le rôle des professions horticoles et paysagistes dans l’évolution de la palette végétale et dans l’art de la mise en scène florale.
Martine Bergues est ethnologue au Conseil général du Lot et chercheur associé au Centre Edgar Morin/iiAC. Ce livre est issu de sa thèse en anthropologie sociale et ethnologie, soutenue en 2003 à l’EHESS de Paris. Spécialiste des liens entre sociétés et territoires, elle a récemment publié L’Ostal, ou la culture de la terre dans les « Cahiers du musée départemental de Cuzals », et cosigné le film Des jardins familiers.
Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris
Collection : Ethnologie de la France, N° 32
Date de publication : février 2011
ISBN 978-2-7351-1324-8
ISSN 0758-5888
Nb de pages : 404
Avec Index ; Bibliographie
Illustrations : Illustrations, noir et blanc ; Planches, couleur
Format : 15 x 23 x 3,1 cm