Les journées d’études du 27 et 28 avril viennent clore le séminaire « Anthropologie de Paris », proposer des prolongements empiriques et théoriques et mettre en place un réseau de chercheurs et d’acteurs impliqués dans la réflexion sur Paris.
Argumentaire du séminaire
« Une anthropologie de Paris est-elle possible ? ».
Le séminaire de l’année a eu pour vocation de mettre en place une réflexion sur les conditions de possibilités d’une anthropologie de la ville de Paris. Il a permis de se pencher sur la fabrique anthropologique de Paris. Comment, jusqu’à maintenant, les ethnologues français et étrangers ont-ils approché la capitale ? Quels terrains ou thèmes ont-ils privilégié ? Qu’apprenons-nous de Paris à travers la relecture de leurs travaux, existants ou en cours ? Comment les enquêtes de terrain sur Paris ou dans Paris s’inscrivent-elles dans l’histoire de l’anthropologie urbaine mais aussi dans son actualité ?
Il y a été question des modalités de production de la connaissance, des difficultés méthodologiques rencontrées par les chercheurs qui s’intéressent à un tel objet, du croisement des champs disciplinaires voire de disciplines nécessaires à son appréhension, des réajustements de la recherche. A quelle échelle la ville peut-elle s’appréhender dans le contexte de la globalisation ? Quels sont les espaces urbains et les situations sociales qui permettent de comprendre la fabrication de la ville aujourd’hui ?
L’accent a été mis, pour cette première année, sur Paris et ses lieux de culture. Dans une tension entre culture, patrimoine et tourisme, le terrain parisien permet de saisir les processus de production de l’attractivité urbaine et ses enjeux en termes d’identité et de localité.
A propos des journées d’étude « Paris Monde »
Une anthropologie de Paris n’a de sens que si la ville fait l’objet d’une approche comparatiste. Dans quelle mesure Paris est-elle une ville à la fois singulière et comparable à d’autres capitales du monde ? Une ville qui se nourrit des autres villes du monde ?
Cette première journée d’étude entend faire jouer le jeu des échelles du local et du global afin d’interroger les manières dont la capitale devient « Paris Monde »
A ce titre, cette dimension de capitale-monde invite à se saisir de la mondialisation culturelle et patrimoniale à l’oeuvre à l’échelle de la ville mais aussi à celle des quartiers eux-mêmes.