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Accueil > Le LAP > Activités scientifiques > Séminaires et enseignements de l’IIAC 2018-2019

Mémoires et patrimonialisations des migrations

par Nadine Boillon - publié le

Michèle Baussant, chargée de recherche au CNRS ( Hors EHESS )
Marina Chauliac, anthropologue au ministère de la Culture (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), chercheure au IIAC-LACI ( IIAC-LACI )
Irène Dos Santos, chargée de recherche au CNRS, URMIS, chercheure associée au IIAC/LACI et Centro em Rede de Investigaçao em Antropologia (Lisbonne) ( Hors EHESS )
Catherine Perron, chargée de recherche, Sciences Po, CERI ( Hors EHESS )
Évelyne Ribert, chargée de recherche au CNRS ( IIAC-LACI )

3e jeudi du mois de 13 h à 17 h (salle AS1_24, 54 bd Raspail 75006 Paris), du 15 novembre 2018 au 20 juin 2019. Les séances des 21 février, 21 mars, 18 avril et 16 mai 2019 auront lieu de 13 h à 15 h en salle A07_51, 54 bd Raspail 75006 Paris

Depuis 2010, le séminaire « Mémoires et patrimonialisations des migrations » développe une réflexion théorique et empirique sur les articulations entre mémoires singulières des migrations, mémoires collectives et patrimonialisations. Cette année, il portera sur deux thèmes :

1. les liens entre accueil des migrants, mémoires des migrations et rapports au passé. Il s’agit d’interroger le rôle des expériences passées, liées aux déplacements, et la place de la connaissance de l’histoire des migrations dans les représentations et les réactions actuelles, individuelles et collectives, face à l’arrivée des migrants. Inversement, dans quelle mesure les nouvelles formes de migrations ont-elles un impact sur les représentations des passés migratoires ? La réception des initiatives mémorielles et patrimoniales, les liens entre public, artistes ou plus largement acteurs culturels et chercheurs, notamment autour des films, feront ici l’objet d’une attention particulière ;
2. les patrimoines dits « communs », définis comme les artefacts matériels appartenant à l’histoire culturelle d’une population, que celle-ci a laissé derrière elle à la suite d’une migration – généralement forcée – ou d’un crime de masse / génocide, et dont d’autres se retrouvent dépositaires. Nous interrogerons les actions institutionnelles et les initiatives alternatives, notamment artistiques visant à la production d’un commun, à partir de ce patrimoine culturel (re)découvert, réintégré et repensé comme national et partagé dans des espaces sociaux où les populations concernées ne sont plus ou peu présentes.