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COPPOLA Maurizio - L’italianité et le folklore. Représentations et usages des traditions populaires en Italie : du romantisme au fascisme (1800-1932)

par Chrystèle Guilloteau - publié le

Lundi 25 novembre 2019 à 14 h 00

EHESS (salle AS1-08), 54 boulevard Raspail 75006 Paris



COPPOLA Maurizio

« L’italianité et le folklore. Représentations et usages des traditions populaires en Italie : du romantisme au fascisme (1800-1932) ».

Jury

Mme Claudine Gauthier (Directrice de thèse), Université de Bordeaux
Enzo Alliegro, Université de Naples
Dejan Dimitrijevic, Université Lyon 2
Emilio Gentile, Université de la Sapienza (Rome)
Frabrizio Speziale, EHESS
Mme Céline Trautmann Waller, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Résumé

À partir de 1800, le folklore ou l’étude des traditions populaires a connu un développement constant en Italie. Cela est lié directement à l’unification politique du pays puis à son évolution comme une nation moderne. Jusqu’au deuxième Congrès de traditions populaires (1932), le discours sur l’identité italienne, ou bien sur l’italianité, a constitué le point central de référence des débats et des études des folkloristes. Du romantisme au fascisme, en passant par le positivisme et l’idéalisme, l’italianité des traditions populaires a été, de manière diverse mais constante, tour à tour évoquée par les folkloristes dans l’objectif de déterminer un “esprit” foncier des Italiens, donnant force, sens et légitimité à l’unité politique du pays. Et, de manière variable mais générale, c’est comme identité esthétique, art spécifique d’être et de s’exprimer commun aux Italiens dans le temps et dans l’espace et n’appartenant qu’à eux, que cet esprit a été perçu.