devient le Laboratoire d’Anthropologie Politique (LAP)

Historiquement, sous l’impulsion d’Edgar Morin, s’est formée au CEM (qui s’appelait alors CETSAH) une équipe de "Sociologie du présent".
Les principes méthodologiques et théoriques de cette "Sociologie du présent" ont continué et continuent d’animer l’équipe du CEM.
On peut les définir par les traits suivants :
 Une attention portée à l’événement et à la crise, en tant que brèches révélatrices, plutôt qu’aux grandes régularités sociales
 Une attention portée au politique, aux rapports de force et de pouvoir, mais récusant l’idée d’une reproduction et d’un déterminisme implacables
 Une prise en compte de la dimension anthropo-socio-historique des processus sociaux
 Une approche d’inspiration phénoménologique, privilégiant l’observation et les méthodes qualitatives (proche de l’Ecole de Chicago comme de la pratique ethnographique)
 Une conception de la recherche assumant son engagement dans la société et l’objectivant dans une pratique réflexive
 Selon les thèmes de recherche, une pluridisciplinarité étendue au delà des sciences humaines et sociales (écologie, biologie, médecine etc.). De nombreux objets de recherche étudiés au CEM sont à multiples entrées et exigent des approches interdisciplinaires et des regards croisés.
 Une réflexion autour de la condition globale

L’organisation des travaux de recherche du CEM est structurée autour de deux thèmes et deux axes transversaux :

Les thèmes sont d’une part « Territoire, nature, environnement », et d’autre part, « Mémoire, appartenances, générations en contexte migratoire ».

De manière transversale, les deux axes que sont « Les technologies numériques » et « L’audiovisuel, pratiques et recherches » (à la fois en tant qu’outils et objets de recherche) contribuent à nourrir de façon significative ces deux thèmes.